Lorsque les comportements ci-dessous s’empilent et sont systématiques et récurrents, ils constituent la violence conjugale.
En plus des violences physiques et sexuelles, comptent :
Les verbales (empêcher l’autre de parler, ne pas l’écouter, crier, nuancer son ton pour faire peur, user de mutisme pour annihiler l’autre, insultes, injonctions, ordres) ;
Les psychologiques (taper sur quelque chose pour faire sursauter, alterner la dévalorisation et les serments « d’amour » pour toujours, culpabiliser, dénigrer la famille, les amis pour s’en désigner la victime, menacer de violences, se présenter sous un jour charmant aux yeux des autres, chantage, indifférence affectée, contrôle des tenues, des sorties, des interactions extérieures, du téléphone) ;
Les financières (critiques et reproches systématiques sur les dépenses, interdiction de travail ou contrôle du salaire, « donner » de l’argent au compte-goutte et reprocher d’être dispendieux.se)
Les autoritaristes (décisions unilatérales sur l’éducation des enfants, le mode de vie ou la religion)
Les « déplacées » (animal maltraité ou abandonné, objets cassés ou jetés)
Et ne pas sous-évaluer l’impact des décibels : ceux de la voix qui crie ou hurle, ceux des objets que l’on fracasse, des portes qui claquent, voire ceux de la télé ou de la musique.